March 30, 2025
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Centre Résolu: Deux candidats, trois partis: pourquoi le Parti avenir canadien est nécessaire

Je veux parler de valeurs.


Depuis des décennies, nous avons cessé de parler d’éthique, de valeurs et des règles société qui guident notre comportement. Nous avons laissé ces mots être appropriés par l’extrême droite, comme si le cadre éthique qui nous a donné les droits universels, le suffrage pour tous, et la civilisation la plus prospère, la plus avancée et la plus égalitaire de l’histoire s’était construit sur l’intolérance, la censure et le contrôle de la vie privée des individus.

Ces dernières années, nous avons vu cette fermeture d’esprit se reproduire à gauche. Nous avons dû subir une bataille entre des censeurs moralisateurs qui ignorent les problèmes de société, comme la pression sur notre système de santé ou l’insuffisance de notre défense nationale, et qui monopolisent la politique avec des obsessions sur les détails de nos vies privées, utilisant des mots différents pour faire exactement le même discours.

Le Parti avenir canadien rejette cela. L’un des plus grands accomplissements de la civilisation occidentale est le fait que les citoyens ordinaires ont su imposer des protections pour dire, penser et agir librement – à condition que cela ne nuise ni aux autres ni au tissu même de notre société.

Où et comment nous traçons cette ligne entre le public et le privé, entre les droits et les responsabilités, c’est là que vit la politique démocratique. Nous nous sommes éloignés de ces débats, et je veux prendre deux exemples tirés de cette élection fédérale pour illustrer ce que je veux dire et proposer une meilleure voie à suivre.

D’un côté, nous avons le candidat conservateur, Matt Strauss, un médecin connu pour son opposition aux mesures de santé publique contre la COVID, y compris les vaccins – et qui a célébré sa nomination aux élections en apparaissant sur RT, la chaîne de propagande russe désormais interdite au Canada.

De l’autre, nous avons le député libéral sortant, Paul Chiang, qui a suggéré lors d’une entrevue que son adversaire conservateur soit enlevé et livré au consulat chinois en échange d’une prime.

Pour moi, le fait que ces deux hommes soient toujours en lice est bien plus grave que les débats passagers sur la taille des baisses d’impôts, qui disparaîtront dans l’écume des prochaines crises qui nous frapperont ces prochaines années.

Les partis politiques ont une seule responsabilité: faire office de filtre entre le public et le Parlement. Ils ne peuvent pas décider qui se présente – tout citoyen peut être candidat, et c’est ainsi que cela doit être – mais ils peuvent exiger qu’un candidat réponde à un minimum d’exigences en matière d’antécédents, de caractère et d’attrait pour les électeurs. La tentation est de ne considérer que ce dernier critère, permettant ainsi aux politiciens de justifier leur suivisme au lieu de faire preuve de leadership. Cela les conduit à excuser des candidats et des politiques indéfendables, comme l’a fait plus tôt cette année la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, en affirmant que la démographie de sa circonscription avait déterminé sa position sur la guerre entre Israël et le Hamas.

Nous pouvons retracer cet échec du leadership occidental jusqu’au Tea Party, à Sarah Palin, au Brexit, aux réseaux sociaux, aux campagnes de désinformation et de mésinformation russes, à la nomination de Donald Trump ou, ici même, à la direction de plus en plus traîtresse de notre propre Danielle Smith. Mais, en fin de compte, dans une démocratie, tout ce qui se passe est notre responsabilité collective. Contrairement aux gens ordinaires à n'importe quelle autre époque ou endroit de l’histoire, c’est à nous de résoudre ce problème.

Alors pourquoi un grand parti permettrait-il à des candidats (malheureusement, il y a bien d'autres conspirationnistes anti-science qui se présentent sous la bannière conservatrice, notamment Roman Baber, expulsé du caucus de Doug Ford pour ses opinions antivaccins mais choisi pour lancer la campagne de Pierre Poilievre, ainsi que la députée Leslyn Lewis, qui diffuse en permanence un large éventail de théories du complot) qui, en toute franchise, rejettent la réalité ? Et pourquoi les Libéraux, le parti de la Charte et des droits humains, permettraient-ils à un député en exercice de menacer d’une ingérence étrangère directe – de la part d’un État totalitaire qui espionne le Canada, enlève et exécute des Canadiens – contre un adversaire politique ?

La réponse à ces deux questions : Une négligence des valeurs essentielles. De nombreux Canadiens ont été séduits par les théories du complot autour de la COVID, et promettre de répéter ces mensonges à Ottawa est un argument électoral gagnant dans certains endroits. De même, les groupes communautaires contrôlés par le Parti communiste chinois rendent la dénonciation du PCC difficile, voire dangereuse, dans certaines régions, et les confronter signifie affronter le pouvoir politique que nous avons laissé la Chine exercer sur notre politique intérieure et la communauté de la diaspora. Lorsque des députés canadiens utilisent la menace d’actions en justice chinoises pour intimider leurs opposants, il n’est pas surprenant que les Sino-Canadiens craignent que Pékin ait plus d’influence sur leur vie que la loi canadienne.

Défendre la science et les preuves d’un côté, le Canada et la démocratie de l’autre, impliquerait que nos principaux partis changent complètement d’approche. Plutôt que d’être dirigés par des groupes d’intérêts particuliers, ils devraient les affronter. Cela nécessiterait des choix difficiles, politiquement impopulaires dans certains milieux. C’est pourquoi ces partis esquivent ou embrassent leurs extrémistes: cela a du sens si la seule chose qui compte est la prochaine élection. Si l’on se soucie de l’avenir du Canada, cela n’a aucun sens: voulons-nous vraiment normaliser le rejet de la science au profit de l’émotion et de la superstition? Voulons-nous vraiment que notre Chambre des communes soit remplie de personnes plus loyales envers un État étranger qu’envers le Canada?

C’est là qu’intervient le Parti avenir canadien. Nous sommes un parti explicitement fondé sur des valeurs. Nous adoptons une position claire et universelle en politique: protéger notre vie privée contre l’ingérence du gouvernement est aussi crucial pour notre démocratie que protéger notre vie publique contre l’extrémisme, qu’il vienne de la gauche ou de la droite. Et la démocratie est la seule forme légitime de gouvernement, pour tous les peuples, partout dans le monde.

Partir d’une position fondée sur des valeurs nous donne un point de départ clair pour résoudre les problèmes politiques. Concernant M. Chiang, la solution est simple: révoquer sa nomination et son appartenance au Parti libéral, condamner sans réserve ses déclarations et accueillir favorablement une enquête de la GRC. Je n’imagine pas que M. Carney aurait toléré qu’un membre de son équipe à la Banque du Canada tienne les propos qu’a tenus M. Chiang: ne devrions-nous pas exiger des normes encore plus élevées pour notre Parlement ?

Pour le Dr. Strauss, la solution est également évidente. Les vaccins sont strictement réglementés, extrêmement efficaces et très sûrs. Les vaccins contre la COVID ont sauvé plus de 20 millions de vies. Ils nous protègent tous et constituent une restriction raisonnable de nos droits – tout comme les lois contre la conduite en état d’ébriété. C’est uniquement parce que nous avons toléré les absurdités antivaccins dénuées de preuves que M. Poilievre peut aujourd’hui déclarer que, s’il devient Premier ministre et qu’une autre pandémie survient, il n’imposera jamais de mandats vaccinaux ni d’autres mesures de sécurité publique. C’est comme dire que si un pays nous envahit, nous ne nous défendrons pas, au nom d’un prétendu principe libertarien.

Donc, si vous voulez une politique où des personnes comme M. Chiang et Dr. Strauss ne seraient pas les bienvenues en tant que membres, pensez au Parti avenir canadien. Ce n’est qu’en élevant les normes de notre vie publique que nous pourrons obtenir de meilleurs résultats. Un Parlement composé de députés plus loyaux envers Pékin qu’envers le Canada d’un côté, ou envers des illusions plutôt que la santé et la sécurité des Canadiens de l’autre, n’est tout simplement pas acceptable alors que nous faisons face à des menaces contre notre indépendance.

Si, comme moi, vous attendez plus de nos policiens, j’espère que vous nous rejoindrez. Il est temps de défendre l’éthique, les valeurs, des normes claires et l’état de droit – avant de perdre tout ce que ceux qui nous ont précédés ont travaillé si fort à bâtir.

Faire fonctionner la démocratie. Faire fonctionner la démocratie. Faire fonctionner la démocratie. Faire fonctionner la démocratie. Faire fonctionner la démocratie. Faire fonctionner la démocratie. Faire fonctionner la démocratie. Faire fonctionner la démocratie. Faire fonctionner la démocratie. Faire fonctionner la démocratie. Faire fonctionner la démocratie.
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